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Start-up Kingdom

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Startups - Business Angels - Venture Capitalists : Mode d'emploi


Les rabatteurs de projets et leurs différentes formes d’entremise (fin)

Posted by C.-A. R. on August 26 2014, 09:14am

Categories: #business angels, #capital-risque, #développement, #entrepreneuriat, #financement, #investissements, #jeunes pousses, #startups, #valorisation, #venture capitalists

Autres formes plus inhabituelles d’entremise

Une des formes les plus inhabituelles d’entremise était l’organisation Money Hunter. Comme les autres entremetteuses, elle possédait une base de données qui met en relation de la façon la plus classique investisseurs et entrepreneurs, mais par contre elle offrait également à des entreprises naissantes la chance de passer à la télévision pour y faire une présentation à l’émission de télévision Money Hunt TV. Les candidats étaient choisis en fonction des informations qu’ils avaient introduites dans la base de données Money Hunter. Durant l’émission, deux ou trois entrepreneurs étaient mis sur le grill par un ou plusieurs experts du secteur dans lequel les jeunes entreprises espéraient se développer. À la fin du show, les experts donnaient leurs avis sur les chances de succès des idées d’affaires présentées. Les investisseurs ayant aimé la présentation appelaient Money Hunt TV pour entrer en relation avec l’entrepreneur. Pour participer au show télévisé il était demandé une participation de 20 dollars US.

Émission de la BBC : « Dragons’ Den » ; Toujours d’actualité. Lors de chaque émission, plusieurs entrepreneurs en herbe sont invités à présenter leur projet devant 5 business angels, des hommes et femmes d’affaires aguerris, aux expériences multiples. La mise sur le grill des candidats est rude mais s’ils arrivent à convaincre les business angels, alors la poignée de main, prélude au financement du projet, est immédiate.

Émission de radio sur BFM France ; le projet d’un entrepreneur, le point de vue d’un business angel dans l’émission hebdomadaire « coup de pouce ». un rendez-vous proposé par le magazine « Le Revenu » et BFM.

Les sites Internet

Un certain nombre de plateformes de rencontres se sont créées sur Internet ces dernières années, pour profiter des formidables potentialités de communication de ce support. Ils servent d’interface électronique entre les entrepreneurs (débutants ou expérimentés) et les investisseurs (business angels, sociétés de capital-risque, banques d’affaires).

Le principe est grosso modo le même que celui des organismes de matching services. Les porteurs de projet à la recherche de financements vont envoyer un résumé (executive summary) et le business plan par email. De l’autre côté du portail on retrouve des investisseurs abonnés qui consultent la base de données du site Internet spécialisé tout en gardant l’anonymat. Ils pourront sélectionner à leur aise les projets correspondant à leurs critères d’investissement. Ils pourront ensuite contacter les entrepreneurs choisis et les rencontrer avec ou sans les animateurs du site Internet spécialisé.

Il existe quelques dizaines de sites Internet de ce type. Les sites spécialisés ont plutôt une vocation supra régionale ou nationale, voire internationale. On dépasse ici la notion de localité ou de proximité. Ces sites cherchent à mettre en relation des investisseurs venant de tous les coins sur des projets qui de toutes façons ont des potentialités de développement internationales. Ces sites sont dans leur grande majorité payants (cotisations, pourcentage sur chaque type de service rendu ou par type d’opération, etc.).

Un site très connu est celui du Small Business Administration (SBA), l’ACE-NET, site public à but non lucratif. Garage.com est par contre un site privé, mis au point par Guy Kawasaki, ex-gourou marketing de Macintosh et dont la cible de prédilection est celle des sociétés en forte croissance dont les besoins de financement s’échelonnent entre 500 000 et 1,5 million d’euros. Le site recense plus de 75 business angels inscrits, ainsi qu’une vingtaine de sociétés de capital-risque et une dizaine de corporate investors (Microsoft, Sun Microsystems, etc.). Garage.com se rémunère, auprès des investisseurs comme des entrepreneurs, en percevant une commission pour chaque deal conclu.

Les magazines

Les publications qui reprennent la description de startups en quête de capitaux remportent un vif succès au Royaume-Uni. Ainsi, le VCR (Venture Capital Report) distribue son magazine, qui comprend une dizaine d’opportunités par numéro, à plus de 850 investisseurs privés. On dénombre 47 réseaux similaires en Grande-Bretagne.

L’ancien magazine français l’Essentiel du Management organisait de temps à autre un concours national afin de soutenir une dizaine de projets d’entreprise novateurs. Six jurys régionaux se réunissaient pour désigner les projets finalistes qui se trouveraient en compétition à l’échelon national. Partenaire radio officiel du concours, France info présentait le projet de chacun des dix finalistes nationaux.

Le magazine belge Trends-Tendances organise le même type de concours national appelé les Gazelles Awards.

First Tuesday Luxembourg et Esteval Editions se sont associés pour lancer First Tuesday Luxembourg Monthly Report, une lettre mensuelle d’informations, rédigée en anglais, sur l’actualité de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de l’investissement dans la Grande Région (Allemagne, Belgique, France et Luxembourg).

Nous l’avons vu précédemment, First Tuesday était un réseau mondial ayant pour objectif de promouvoir la création d’entreprise et de mettre en relation les entrepreneurs avec leurs partenaires stratégiques susceptibles de leur apporter capitaux, technologies ou savoir-faire.

Les foires aux startups

Enfin, privilégiant le contact direct entre les partenaires, des forums ou des foires d’investissement sont organisés. Deux formules s’offrent aux participants : les jeunes entrepreneurs présentent leur société devant un parterre d’investisseurs privés ou montent des stands décrivant leur projet. Dans ces foires aux startups, le principe est d’enchaîner des présentations de projets de dix à vingt minutes devant un parterre d’investisseurs. Les projets en quête de 150 000 euros côtoient ceux qui cherchent 25 millions d’euros. Mais il s’agit là d’une extrémité. Les sociétés présentes dans ces forums cherchent plutôt de 0,5 à 2,5 millions d’euros, voire moins. Elles sont alors à portée des investisseurs individuels.

Exemple : le salon Créawal ; le symposium annuel à Louvain-la-Neuve sur le financement des entreprises qui, outre un panel d’orateurs prestigieux, propose plusieurs ateliers. Dans ce symposium qui a su devenir une des manifestations parmi les plus importantes dans le domaine de la finance en Europe, deux grands thèmes portent généralement les ateliers : le financement des startups (comment financer la phase de pré-activité, le rôle des banques, le transfert technologique, les incitants publics, etc.) et le financement de la croissance (comment financer la transmission, le financement de la recherche, celui des biotechs et des spin-offs, etc.).

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